Attention, ce manga traite de thèmes sensible tels que l'abus sexuel, le viol, la torture physique et mentale, et concerne un personnage mineur. (God, comme l'autre manga que j'ai présenté ... qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?)
Fiche technique Titre français : Sakuragari Genre : Yaoi | Drame | Mystère Auteure et illustratrice : Yuu Watase Date de sortie : 2007 Éditeur : Tonkam Nombre de tomes : 3 tomes Prix : 15,50 € (environ par tome) Où l'acheter : D'occasion, sur le site de la FNAC
Fiche vérifiée par Ombre le 31 octobre 2016 |
L'auteur d'abord :
Yuu Watase, qu'on connaît plus pour
Ayashi no Ceres et
Alice 19th. Donc, une mangaka qui s'épanouit plutôt dans le shojo manga que dans notre branche pervertie du yaoi, et qui a un sérieux penchant pour la fantasy.
Et ben, PIM, rien de tout ça dans
Sakura-gari.
J'ai piqué ça sur le site-même de Yuu Watase ...
Clik-clik si vous voulez y faire un tour, c'est très joli
Sakura-gari, littéralement, la Chasse aux Cerisiers.
En 1920, à Tokyo, Masataka est un étudiant plutôt pauvre qui s'engagera au service de la famille Saiki pour gagner de l'argent et avoir l'opportunité de préparer son entrée pour une université réputée.
Évidemment, il ne tombe pas sur une parfaite famille. Sôma, le fils, est l'archétype de l'aristocrate à la peau de nacre et au charme dangereux. Et si seulement il n'y avait que son charme qui l'était.
Masataka va se retrouver à faire face à la personnalité tourmentée de Sôma et aux nombreux secrets de famille qui viennent peser sur ses épaules. Et ça ne sera pas sans y laisser des plumes.
Mais pourquoi je vous présente encore un manga atroce et violent ? Je ne sais pas !!
Si, je vois au moins deux bonnes raisons :
- L'esthétique de Yuu Watase est à tomber, le trait est net, gracieux et elle a su capturer l'ambiance de ces années-là : la transition entre passé et progrès, la beauté de la nature face à celle des nouvelles technologies (de l'époque). On sent le poids des générations passées, de la tradition, des valeurs passéistes, et elles se confrontent admirablement avec la jeunesse fraîche et pure de Masataka qui vient apporter un peu de lumière dans cette maison de consanguins (j'exagère ... mais à peine u_u). Je ne me lasse pas de ses cerisiers.
- L'histoire. Oui, Sôma est le genre de personnages que l'on a pu voir ailleurs, ce n'est pas forcément novateur, mais tant pis, Yuu Watase réussit très bien l’exercice. Il est aussi tourmenté et faible que Masataka est pure et fort. Et pourtant ce dernier ne sait pas s'extirper de l'emprise de Sôma. Je ne dirais pas qu'il le cherche mais des fois, on en viendrait à se demander !
Il y a d'autres personnages qui méritent aussi l'attention du lecteur, ainsi que l'histoire familiale, assez intrigante. Je ne vous spoilerai pas plus, ça serait du gâchis.
A noter que Sakura-gari est son seul yaoi, mais elle a fait quelques doujins par-ci par-là. Sa ''découverte'' du yaoi a été plutôt tardive en fait, je trouve que c'est assez intéressant dans la mesure où elle évolue dans un monde où le yaoi a une place gigantesque (j'veux dire, être mangaka, être mangaka shojo, faire le comiket chaque année et ne pas être fujoshi jusqu'à la racine ...? hmmm...).
On trouve cette petite série chez Tonkam, 3 tomes d'environ 15€ chacun, oui c'est une somme, mais l'édition vaut le détour, couverture en dur, grand format, planches couleurs, magnifique, c'est un de mes trésors yaoi, je suis fière de le voir siéger au Conseil Suprême de ma Bibliothèque.
Évidemment, les scans sont trouvables sur internet x)
Bonus : des booklets ont été édité, trouvables sur internet à qui veut bien fouiner, et mettent en lumière les croquis de Yuu Watase pour sa série yaoi. On peut noter alors qu'elle a concocté cette histoire depuis bien longtemps puisqu'on y trouve des croquis datant de 1994 alors que la première prépublication de Sakura-gari s'est faite en 2007. Une œuvre pensée en long en large et en travers donc.